Propriétaires immobiliers internationaux en Espagne : obligations fiscales importantes et comment s’y conformer sans stress
Si vous possédez un bien immobilier en Espagne mais n'y résidez pas à l'année, vous connaissez sans doute déjà le merveilleux sentiment de bien-être qu'offre la côte espagnole, avec son soleil, sa mer et son excellente qualité de vie. Mais ce rêve s'accompagne aussi de responsabilités bien réelles : impôts, échéances et démarches administratives qu'il vous faudra gérer avec soin pour éviter les mauvaises surprises.
Dans cet article, nous expliquons clairement et concrètement quelles sont vos obligations fiscales en tant que non-résident, les échéances à ne pas manquer et ce que vous pouvez faire pour simplifier au maximum toutes les procédures.
Qui est considéré comme un « non-résident » et qu'est-ce que cela signifie ?
Une personne physique est considérée comme non-résidente d'Espagne si elle ne séjourne pas sur le territoire espagnol plus de 183 jours par an ou si le « centre de ses intérêts économiques » n'est pas situé en Espagne.
Si vous possédez un bien immobilier en Espagne mais résidez principalement dans un autre pays, cette définition peut s'appliquer à vous.
Les non-résidents sont soumis à des obligations différentes de celles des personnes qui résident en Espagne et y déclarent leur résidence fiscale.
Principaux impôts et procédures pour les propriétaires non-résidents en Espagne
1. Impôt sur le revenu des non-résidents (IRNR) sur les propriétés résidentielles vacantes ou occupées par leur propriétaire
Même si vous ne louez pas votre bien, mais l'utilisez comme résidence secondaire ou le laissez vacant, vous devez déclarer ce que l'on appelle votre « revenu imposable ». Il s'agit d'un impôt prélevé sur les biens immobiliers en Espagne et calculé sur la base de la valeur cadastrale.
Cette procédure s'effectue à l'aide du formulaire 210 et doit normalement être déposée entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année suivant l'exercice budgétaire.
2. Impôt sur le revenu des biens locatifs
Si vous louez votre bien, que ce soit pour des séjours de longue ou de courte durée (locations de vacances), vous devez déclarer les revenus au moyen du formulaire 210 et payer l'impôt correspondant. Les autorités espagnoles ont renforcé les contrôles, notamment dans le secteur de la location touristique.
3. Impôt sur les gains en capital lors des ventes
Lorsque vous déciderez finalement de vendre votre bien immobilier en Espagne, vous devrez déclarer la plus-value (la différence entre le prix d'achat et le prix de vente) aux autorités fiscales espagnoles. Vous pouvez utiliser le formulaire 210 ou un autre formulaire spécifique à cet effet.
4. Délais et conformité
Revenus locatifs : La date limite pour déposer le formulaire 210 pour les revenus locatifs est généralement le 20 janvier de l'année suivant l'année d'imposition.
Pour un usage personnel ou pour des propriétés vacantes : la date limite est généralement le 31 décembre de l’année suivante.
Vente : La déclaration doit être déposée dans les quatre mois suivant la vente.
Que dois-je faire si j'ai des difficultés à comprendre les règles ou la langue ?
C’est là qu’interviennent des outils comme IberianTax : des plateformes en ligne spécialisées qui offrent des services de déclaration fiscale pour les non-résidents, en plusieurs langues et dans le monde entier.
L'utilisation d'un tel service peut faire toute la différence entre le stress et la tranquillité d'esprit : formulaires guidés, rappels d'échéances, assistance en anglais, néerlandais et français, le tout depuis le confort de votre banque dans votre pays d'origine.
Conseils pratiques pour prévenir les problèmes
Classez chaque facture séparément : assurance, entretien, ménage, taxes foncières. Si vous êtes locataire, ces frais sont parfois déductibles d’impôt.
Si vous louez votre propriété comme maison de vacances, assurez-vous d'avoir un numéro d'enregistrement de propriété (NRA) et de respecter la réglementation locale en matière de location.
Veillez à respecter toutes les échéances fiscales. Même un léger retard peut entraîner des frais ou des pénalités supplémentaires.
Assurez-vous que votre bureau des impôts est légalement reconnu par les autorités fiscales.
Vous ne résidez pas dans l'Union européenne ? Soyez alors attentif aux changements réglementaires potentiels : le régime fiscal applicable aux non-résidents est actuellement en cours de révision.
Conclusion
Posséder un bien immobilier dans le sud de l'Espagne offre une excellente qualité de vie, un climat agréable et un cadre méditerranéen. Cependant, cela implique également des obligations fiscales qu'il convient de gérer de manière organisée et professionnelle. Déclarer ses impôts en tant que non-résident n'est pas forcément un cauchemar : avec les bons outils, vous pouvez accomplir ces démarches sereinement et continuer à profiter pleinement de votre maison en toute tranquillité.